maman, papa, bébé(s)
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?LES FEMMES
… liberté, égalité, fraternité … trois mots féminins, non??
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Inspiré d’une interview, par Monsieur David ABIKER, de Madame Elisabeth BADINTER, et rapportée par lui dans le flux des bulletins de LinkedIn.
Le 9 mai 2024 (ou 8 ou 10??).
Retour tardif, mais qu’importe le temps … quand on en a …
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Par Henri-Pierre GUILLERME
Guizeh?/ 21 mai 2024, revu le 27 mai.
Pour The Yellow Submarine / le Vieil Homme et l’Amer, dans LinkedIn
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Six siècles avant l’Ere Commune, Madame Théano n’était pas que médecin et mathématicienne, elle était aussi philosophe et accessoirement l’épouse de Monsieur Pythagore.
En -392 Monsieur Aristophane écrit sa pièce L’Assemblée Des Femmes, à relire peut-être, 2.410 ans (?) plus tard.
Pour Virginia Woolf, le nerf de l’émancipation féminine est l’argent : jouir d’un salaire permet l’indépendance matérielle, mais aussi l’indépendance créative. (France Culture)
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Préambule
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Ceci n’est pas un ??contenu?commercial ?. Ceci est un texte de fiction. Une nouvelle, en quelque sorte, inspirée par un bulletin édité sur LinkedIn (voir plus haut).
?Le texte ci-dessous est un commentaire-analyse, respectueux, de dires d’une personne célèbre, par un citoyen lambda, à la fois très lointain, géographiquement, de la France, non professionnel de l’édition. Ni prosélyte, ni militant. Neutre.
?Il est beaucoup question de genres dans cette nouvelle en forme de dialogue. Afin de ne pas complexifier un thème qui l’est déjà suffisamment, seuls les deux genres les plus communs sont retenus. Ceci n’est pas la marque d’un dédain, ou d’un déni d’états de fait, aussi marginaux que respectables.
?En aucun cas ce texte n’est un jugement. Au pire il s’agit d’un questionnement.
?Merci d’enclencher le second degré pour certains passages intentionnellement … irritants …
?Pour mes lecteurs agacés par les points de suspensions, ceux-ci sont les silences incontournables dans toute conversation. Et puis ce texte ne prétend pas être la réplique d’un modèle littéraire. Il est sans prétention. Insistons sur le fond et acceptons-en la forme parfois … irritante …
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Où que porte le regard, les énormes grappes rouges sont partout dans le club. La végétation abondante ici est pour moitié de cama?eux de vert et pour moitié de rouge flamboyant. Une petite brise du nord maintient un ressenti thermique agréable.? Des adolescents s’entrainent au tir à l’arc avec des machines de haute technologie qu’ils appellent malgré tout, des arcs. Un petit rassemblement de femmes écoute l’une d’entre-elles avec beaucoup d’attention. Quelques-une porte un foulard. Sur leur longue table, boissons et petits gateaux attendent sans doute la fin de la causerie. Certaines sirotent un khawa séda, à moins que ce ne soit un khawa mazbout?? Des chats se prélassent sur une pelouse. Deux corbeaux, l’un sur un lampadaire, l’autre haut perché sur un branche, échangent de leur voix rauque, des banalités aviaires , attentifs à une éventuelle opportunité de chaparder, sur les tables d’enfants pique-niqueurs, une fritte, un morceau de sandwich, un petit bout de pain syrien, ou quoi encore??
?… retour à la table des fran?ais …
?Ils viennent de terminer sept tours de la piste en tartan, au moins par la couleur et le souplesse, anneau rectangulaire d’un kilomètre environ. Ils retrouvent sacs de sport et bouteilles d’eau, commandent café et cookies, tout en continuant leur conversation.
???… mon cher Sébastien, l’écologie est une blague ou un sujet sérieux selon le niveau de culture, de connaissance, de croyance même de celui qui lit ou utilise le terme.?? dis le Vieil Homme.
???Alors parlons politique, sujet sérieux, ancien et omni présent dans le quotidien de tout un chacun, qu’il soit carioque, cairote, shangha?en, eskimo, ushua?en, guérétois, trondheimois, émirien,? etcétérien, …?Vous voyez, j’arrive assez bien à vous imiter.??
??Plagiat?!??
Rires amicaux et gorgées de capuccinos …
??De quoi qu’on cause???? plaisante le jeune homme …
??Tu sais Sébastien, il fut un temps, chez nous, mais encore existant en certains ailleurs, ou la cellule de base de la société était la famille. Mammifère, l’humain, sapiens certes mais pas que, n’avait rien trouvé de mieux, pour se reproduire (sens premier de sa raison d’être, éphémère qui plus est) que d’assembler les deux genres de l’espèce, tout comme le font toutes les autres espèces de mammifères(1), pour en quelque minutes (secondes??) permettre un assemblage biochimique qui sera le départ du développement et de la croissance d’un rejeton. Ils étaient deux, ils sont trois. Les grands parents de ces deux sapiens sont morts et enterrés à quelque distance de l’endroit où nait le ‘rejeton’, la nouvelle graine prête à germer, l’enfant, la fille ou le fils, future mère ou futur père?dans leur r?le naturel premier. Ceci est le constat d’un des multiples aspects de l’indiscutable dynamique de la Nature, des habitants de la maison Terre, de la Création pour certains qui placent l’homme possesseur au centre de celle-ci, du Cosmos, de l’Univers puisque cette conviction a un caractère universel pour ceux qui la partagent.??
??Oui, mais pourquoi me dites-vous cela????
??Par ce que j’ai en tête une interview par Monsieur David ABIKER, le journaliste de Radio Classique, de Madame Elisabeth BADINTER. Je continu ma cogitation, si tu permets?…?? lien vers l’interview?:
??Je vous en prie, faites, je suis tout ou?e?… ?
??Le rejeton de ce couple, fragile parce qu’exposé à de multiples agressions (santé, météorologie, géologie, famine, guerre, …) est rarement unique, les parents vont naturellement répéter l’opération pour consolider leur descendance, la perpétration de l’espèce en cas d’accidents mortels. La plupart des espèces vivantes procèdent de la sorte. La part du feu …??
??Comme vous dites …?l’émotion n’a pas beaucoup de place ici. En fait il suffit d’observer les pays à forte mortalité infantile.?
??Bon, focalisons sur cette cellule sociale humaine, la famille, qui peut être élargie à la tribu, au hameau, au village, … ne se compose-t-elle pas d’une mère, porteuse de l’enfant pendant les neuf mois de son développement initial, dans l’?uf en quelque sorte, d’un père, acteur d’une fraction de seconde d’activité sexuelle, d’enfants qui vont grandir et devenir parents à leur tour, selon l’horloge (temps dynamique?= mouvement) de la Nature, de la Création.??
? Jusque-là, je vous suis?!??
??La mère, dès après les couches, est très préoccupée et occupée par l’enfant. Le nourrir de son lait, n’est-elle pas mammifère ? Le vêtir, surveiller son environnement immédiat, veiller à sa sécurité, le protéger dans ses démarches de prise de conscience du microcosme qui l’entoure, et celles de vouloir se mouvoir dans ce petit monde qui devient le sien?? Chez les manchots empereurs c’est la mère qui va chercher pitance pendant que le père prend soin du rejeton, lisais-je récemment. Chez l’homme c’est l’inverse, en général le père, naguère et jadis, devait approvisionner son foyer, il travaillait à subvenir aux besoins de la mère de ses enfants et de ceux-ci. La mère, obligée au foyer à cause du ou des rejetons, travaillait aussi aux obligations domestiques naturelles?: maintien du foyer(2), cuisine en continu, entretiens divers (linge, vêtements). Plusieurs foyers, composaient une tribu, un hameau, un village. L’essentiel des travaux était orienté vers l’alimentation?: culture et élevage. Tout un chacun, quelque soit son genre, son age, son savoir et sa force dépendait autant de ceux qui vivaient autour de lui, que ceux-ci dépendaient peu ou prou de lui. La meute. La tribu. Le hameau. Le village …??
??… ces micro-sociétés vivaient presque en autarcie et en osmose avec la nature. La forêt était un domaine mystérieux. Les saisons ne l’étaient pas moins. Le mystère fut entretenu et vénéré. Déifié.??
??Tu as raison d’ajouter cette allusion à la spiritualité … Et le temps a passé.??
??Alors, que s’est-il passé après que le temps a passé????
??L’homme occidental, en deux siècles, a progressivement été suffisamment inventif, pour sous-traiter ce qui était pour lui un effort, à des machines affranchies de l’énergie humaine et animale, mais boulimiques d’une énergie fossile de substitution, le charbon d’abord, le pétrole ensuite. Les deux sont là sous ses pieds, il en prend conscience et fini par les domestiquer.? La recherche et l’exploitation de cette énergie nouvellement découverte va pousser l’homme à inventer et construire les machines nécessaires à ces fins. Fabrication de l’acier?: charbon et fer(4) … c-à-d?: fer et carbone … oui carbone (développement de la chimie organique) matériau sublimé par l’ingénieur Eiffel (1.880??), précédé par les premières locomotives environ 70 ans plus t?t. L’humain occidental a tellement bien fait qu’il est devenu addict de ses découvertes, les énergies fossiles puis au milieu du vingtième siècle, l’énergie nucléaire civile. L’effort va perdre son sens, il devient progressivement pénibilité. Les poissons déploient des efforts de propulsion énergivore, les singes ne se déplacent dans les branches qu’au prix d’un effort musculaire conséquent, les oiseaux migrateurs déploient une énergie fantastique pour voler des heures, des jours durant. Naguère encore les bêtes de somme, cheval, chameau, mulet, ane, b?uf, éléphant … dépla?aient des sommes, des charges, ou tiraient des charrues, des charrettes, animaient des norias, au prix d’un effort que leur constitution permettait de supporter. Ils étaient plus fort que l’humain, ils contribuaient à alléger l’effort de celui-ci. Dans son livre ??le Monde sans fin??, Monsieur JM. Jancovici compare avec clarté l’énergie humaine et les énergies d’origine fossile.??
??Vous m’avez passé son bouquin, vous vous souvenez?? Voici?: un litre d’essence produit dans un moteur 4 kw/h d’énergie mécanique environ. Alors que les jambes d’un randonneur aurons produit 0,5 kw/h en une journée de marche …?et encore 4 kw/h correspondent à l’effort fourni par un terrassier ayant remué presque 500 m3 de terre …??
???Bravo Sébastien, tu me rendras mon livre?? un jour?? … Bon, un peu plus tard vint l’électronique. Le transistor n’a cessé de se réduire en taille et d’augmenter en puissance depuis … mon enfance. Jeune homme, le transistor est mon contemporain?! L’effort physique n’est pas directement impacté ici mais c’est le début de la réduction de l’effort intellectuel. Foin du calcul mental, dès 1972 la TI-2500 Datamath fait le boulot (pour moi) … c’était nettement moins encombrant que la Divisuma 24 de Olivetti … souriez jeune ignorant?! ... Aujourd’hui la machine, le robot, avec sa composante électronique vous permet de lancer une séquence de cuisine, chez vous, depuis votre bureau, le gymnase, ou le bar à vin chicos de l’avenue Trucmuche. Et votre voiture pourrait déjà voyager en ville … sans vous ni personne à bord. C’est la réduction à néant de l’effort humain puisque sa présence même n’est plus indispensable, le triomphe des robots. Mais rassure-toi on progresse toujours?: nous sommes à l’aube, incertaine, certes de la réduction de l’effort de penser. Certains y travaillent dare-dare. Il y a surement intérêt à le faire. En complément des?faits alternatifs d’un génie présidentiel … vient l’intelligence artificielle, encore au stade expérimental à travers le ??transformeur(3) génératif pré-entra?né?à la conversation??, faits amalgamés et intelligence composée ayant le même pays d’origine.??
??Si je vous suis bien, un robot qui puise son ??savoir?? dans le savoir humain déjà archivé limite considérablement ses possibilités d’invention et de poésie.??
??Très bien, il fallait rafraichir le paysage, le cadre et les conditions de vie. En effet, la femme et l’homme, le foyer, la famille, ont certes évoluée depuis le début de la période historique, il y a six mille ans, au proche orient, environ, mais cela fut extrêmement lent et aussi très varié en fonction des lieux géographiques, des outils et moyens disponibles, des conflits de toutes sortes, des croyances mises en concurrence, etc.?
??N’est-il pas facile de généraliser, de dire ‘les’ femmes et de dire ‘les’ hommes. En même temps que l’on se referme, aujourd’hui, dans un individualisme frisant la parano?a????
??Si, bien s?r, … je continue, tandis que notre fascination pour les robots devient une addiction à la fois individuelle et collective, la notion de travail, d’effort participatif, de mouvement, de construction, de faire tout simplement, de créer aussi tend à dispara?tre. Il existe des foyers de résistance, c’est heureux, mais la tendance occidentale globale est posée.??
??Je devine ou vous voulez en venir, on a besoin d’un emploi rémunéré, un pléonasme peut-être. Un ??job?? pour gagner de l’argent. L’usage de cet argent est un autre sujet … peut-être, pas s?r????
??Prenons des exemples. Voici une mise en situation d’actualité?: celle d’une famille d’agriculteurs, de paysans disait-on il y a peu. Le changement de nom(6) a-t-il changé les raisons et conditions de vie de cette famille??
La charrue (l’araire??) était utilisée par les paysans chinois en -200, et par les paysans bretons au cinquième siècle. Résultant de la domestication et de l’élevage, buffles et b?ufs en sont les tracteurs, cornaqués par l’homme qui participe physiquement à l’effort de labour. La charrue a donc connu, comme l’agriculture, domestication du végétal, environ 12.000 mille ans d’évolution. A l’invention des premiers tracteurs à vapeur (USA 1870?? il a 150 ans, c’est tout) le paysan est passé de derrière la charrue au siège du tracteur. Le guidage de la charrue par Madame requérait un effort moindre. Puis le tracteur fut équipé d’un moteur thermique (diésel) et dès l’après-guerre (39-45) les premiers Massey Harry Ferguson (USA, plan Marshal …) disponibles en Europe sont équipés d’un dispositif hydraulique contr?lant la charrue à rotation en hauteur (profondeur). Un ouvrier agricole assis sur un siège métallique contr?le à lui seul et avec un effort considérablement moindre un engin tracteur et un outil (charrue) d’un poids considérable. Occasionnellement les femmes agricultrices, épouses ou non d’agriculteurs, conduiront ces engins qui vont devenir le couteau suisse de la ferme. Et là, nous sommes en 1971, je suis témoin de l’agriculteur vacant aux travaux ‘lourds’ de la ferme, et Madame aux travaux plus proches de la maison, du ‘foyer’ mentionné plus haut, s’occupant de la basse-cour, du potager, mais aussi de la maison, de la cuisine, des enfants qu’elle emmène à l’école du village en voiture (2CV ou 4L??). Mais, la tache de Madame ne s’arrête pas là. Pendant que Monsieur laboure, décompacte, herse, fauche, disperse les premiers produits ??phytosanitaires??, pose ou répare les cl?tures, avec l’aide de son tracteur John Deere (USA, fabriqué en Allemagne) disposant déjà d’un confort et de possibilités comparables à certains engins de travaux publiques, de camions, Madame, sur la table de la salle à manger transformée en bureau, fait les comptes, règle les factures, gère administrativement l’exploitation agricole. Très t?t au début des années quatre vingt elle se mettra progressivement à l’informatique.
Nous sommes là dans le flux de ce que nous avons mentionné plus haut. Partage des taches incontournables du foyer, à son organisation, à sa survie. Monsieur est rattaché à la grosse machine alimentée par une énergie fossile, et Madame à son ordi alimenté par une énergie fissile, pendant que des robots travaillent pour tout le monde?: lave-linge, lave-vaisselle, sorbetière, distributeur de compléments alimentaires pour les vaches, etc. Aujourd’hui, en 2024 ils seraient pour l’entièreté de leur exploitation et de son fonctionnement dépendant de ses deux énergies…??
??… vous n’êtes pas un peu caricatural????
??Je crains que non Sébastien. Ce couple rural, qui n’est qu’une des infinies déclinaisons de cette profession, de l’incontournable charrue à l’incontournable informatique est composé d’un homme et d’une femme ayant des contraintes professionnelles et familiales volontairement partagées mais obligées. En cela ils sont égaux en quelque sorte. Mais avant d’être égaux, ils sont par amour et/ou par intérêts vitaux, complémentaires. Ils se supplémentent inéluctablement l’un l’autre.? En cela ils sont égaux. Cette égalité résulte de l’assemblage de leurs différences, elle n’a de sens que par le collectif, la mise en commun de leur vie.?
??Vous me donnez envie d’élargir un peu cette situation. Le couple ici choisi a aussi une dimension sociale. Madame est conseillère municipale, Monsieur est pompier bénévole et membre de la Croix Rouge.??
??Pourquoi pas?! Bien vu?! Sur le plan économique ce couple à autant de contraintes que de facilités. Une exploitation agricole familiale aujourd’hui n’est pas forcément une sinécure. Loin s’en faut.
Alors je reviens au bulletin de Monsieur David Abiker?: dans cette famille, pour ce couple, les enfants seraient-ils une variable économique?(Allocations Familiales) ? une contrainte chronophage?(éducation, loisirs, soins, …) ? un paramètre plus ou moins conflictuel avec l’activité agricole professionnelle?? En effet, celle-ci impose, dans le cas d’élevage par exemple, une disponibilité attentive permanente. Cette disponibilité s’ajoutant à celle que requièrent les enfants … et le conjoint, et parfois la présence d’ascendants agés, et même, le cas échéant, d’un ou plusieurs employés.??
??On peut poser cette question?: pour cette famille quel est la raison d’être?: l’activité sociale rémunératrice?? l’éducation de deux ou trois enfants?? ou les deux en juste équilibre?? ou les trois si on ajoute la place de la famille ou de l’exploitation agricole dans leur contexte social (village, canton, région …). L’homme autant que son épouse fait face à ce dilemme?: taches professionnelles (rémunération chronophage) et/ou taches familiales (dépenses chronophage). Comment optimiser la priorisation????
??Sébastien, n’aurions-nous pas tendance à confondre égalité des individus, et raisonnable répartition des taches?collectives ?? L’emploi du temps?de tout un chacun dans le calendrier collectif?? ?
??Mais enfin, vous savez bien qu’il y a des abus.??
??Oui il y a des abus. Dans toute société il y a des abus. En effet, toute société organisée connait une hiérarchisation des taches?? D’où il découle des positions individuelles de dominants et de dominés. Le parent, le ma?tre, dominent l’enfant. Le maire élu domine les villageois, etc. Et puis un jour, l’enfant devient parent et/ou maitre, le maire non réélu rentre dans le rang des citoyens … le cadre de l’industrie domine ses subalternes et est dominé par sa direction … La plus-part du temps, soyons honnêtes, cela est exercé dans un consensus intelligent, mais peut aussi être occasionnellement détourné par des abus. Abus du dominant?: abus de pouvoir. Abus du dominé?: victimisation surfaite, voire outrancière. Les réactions sociales limitent les abus.? La justice (et non pas la loi) est là pour juger et condamner les abus. ?
??Cet exemple d’un couple de paysans est celui d’une situation hélas paradoxale. Nous devons aujourd’hui comme naguère et jadis, nous sustenter, tous les jours et trois fois par jour. Notre besoin de protéines est incontournable. Quelle qu’en soit l’origine, végétale et/ou animale, notre nourriture est aujourd’hui le résultat de l’activité agricole. Du travail de l’agriculteur. Du travail de familles d’agriculteurs. Associons-y marins-pêcheurs, pisciculteurs, etc., métiers ou activités en voie de disparition????
??Ne s’agit là de rares professions ou l’on pourrait presque vivre en autarcie alimentaire?? Et en même temps de professions pour lesquelles la rémunération est trop souvent inversement proportionnelle à la durée de l’effort physique et intellectuel fourni????
??Sébastien, tu dis vrai, bien s?r. C’est volontairement que j’évite des exemples comme le politicien professionnel, le syndicaliste professionnel, le député professionnel, le sénateur professionnel, … (silence …) … puis-je vivre sans un cultivateur?? Non. Puis-je vivre sans un journaliste ou un député?? Oui.
Focalisons maintenant sur un couple citadin, composé de deux professionnels, une conseillère financière (ex HEC), dans un cabinet international et un prof’ de maths (ex Sorbonne) à Stanislas. Deux salaires respectables, leur ouvrant la porte des banques perméables aux ??clients s?rs??, ce qui leur donne accès à un logement de qualité et bien situé, un habillement tendance, deux voitures ‘décentes’, des vacances chics et ensoleillées, bref un confort existentiel, …??
??… dont tout le monde rêve … comme dans les films. Effectivement, il y a des millions de couples comme celui-ci en occident et ailleurs.? Sauf que par opposition au couple d’agriculteurs ils sont entièrement dépendants de TOUT. Heureusement pour eux … TOUT s’achète, merci le bulletin de paye et le compte en banque associé.??
??On peut rêver effectivement … en occultant l’effort fourni, pendant des années (!!) par chacun de ces deux partenaires pour atteindre ce statut social. Pour eux, le lieu de travail est confortable et accueillant, le transport est celui de tout un chacun à Paris, bouchons/parkings ou métro/deux roues, l’alimentation aussi est simple?: petit déj’ à la maison, déjeuner sur le lieu de travail (cafétéria, ou l’habituel à proximité), d?ner livré à la maison ou partagé au restaurant avec de amis, vaste choix d’activités sportives et culturelles. Des pros ayant un rythme de vie de pros?: le travail est la fondation de l’existence, la source de leurs revenus, lesquels conditionnent (à part le sommeil) le temps restant?pour manger, se distraire, s’informer, etc. …?pour consommer tout ce qu’ils ne produisent pas par eux-mêmes … c’est-à-dire TOUT.?
??Scénario typique de milliers de couples professionnels sans enfants. Un bien être formaté au tic-tac d’un métronome social axé sur la profession. La perte de cette profession est fréquemment dramatique.?Ce bien-être s’appuie aussi sur la consommation. Le rapport de la première conditionnant le volume de la seconde.? ajoute Sébastien.
??Je continue. Aujourd’hui, vers trente ans Madame souhaite enfanter. A cet age la profession de chacun est consolidée, et puis il faut (nécessité) changer de rythme de vie, l’ennui de la répétition commence à se manifester. Le couple devenant trio s’adapte. Il a les moyens, la garde d’enfant à domicile libère les soirées quand nécessaire. Dans notre société organisée, la loi offre la possibilité de mettre un enfant en crèche dès ses trois mois passés. La maman et le papa sont libérés de sept heures trente à dix-neuf heures, l’enfant n’a pas un impact trop important sur la vie du couple. Pour certains la nécessité absolue d’aller à la crèche deux fois par jour est banale, pour d’autres une contrainte avec ses pics de pénibilité. En dehors des activités culturelles et sportives, le week-end, les ponts et les vacances rapprochent parents et enfant(s) au rythme du calendrier, avec de longues périodes de rupture ou de lien à minima. Le travail n’est pas une sinécure, la vie de famille n’en n’est pas une non plus. Madame Badinter précise ??… Si l'égalité entre les sexes ne progresse pas plus radicalement, et jusque dans l'intimité des couples, il ne faut pas s'étonner qu'elles refusent d'être les éternelles perdantes??. Pourtant, dans ce couple l’égalité des genres règne. Leur différence fait probablement que la répartition d’un tier des taches peut éventuellement donner une apparence de mauvais partage, selon la lecture qu’on en fait. Mais les deux parents sont, huit heures par jours plus transport (mes références dates un peu??) hors de la famille, déconnectés par nature et par obligation, pour l’incontournable bulletin de salaire en fin de mois. En cela ils sont égaux et complémentaires, les salaires s’ajoutant. Le temps de sommeil est un temps mort individuel et familial. Le temps restant est le temps libre, famille, copains, culture, sport. Madame Badinter précise encore ??Une nouvelle ère de la maternité se dessine : mieux éduquées, les femmes font vite le calcul des plaisirs et des peines.??. Comment faire le lien entre cet incontestable constat quasi universel et le sous-entendu en questionnement, qu’éduquées autant que les hommes, les femmes ne feraient pas le même calcul qu’eux?? En assumant que physiquement (animalement) les deux ne serait pas égaux mais identiques.
Madame Badinter ne pointe pas une inégalité (une égalité physique impossible) mais un état de fait, lorsqu’elle dit que ??… la dureté de la condition maternelle, (est la) principale cause du désengagement des femmes. Faire un bébé aujourd'hui, c'est accepter une moindre rémunération tout en assumant les contraintes de la double journée, …??. N’est-ce là un point de vue passéiste?? Hugolien?moderne ? Hors contexte. Et contradictoire. Bébé/enfant ou travail?? Bébé co?te en émotion, en énergie, en temps et en argent, le travail rapporte peu ou prou d’argent. Dilemme absolu pour la femme?? (quel rapport avec l’égalité des genres??), dilemme pour le couple, pour deux personnes volontairement liées, pensantes, éduquées, libres (la femme est parfois plus dipl?mée que son conjoint), personnes aimantes le plus souvent, personnes responsables, … vous lecteurs vous savez très bien ce à quoi je fais allusion.
Et puis Madame Badinter en vient aux ? … politiques natalistes?… insuffisantes … ?, oui, la discrimination des genres est un peu vieillotte, s’pas, elle ne se suffit pas à elle-même, peut-être?? Pourtant, Madame Badinter ne peut ignorer que comme pour le climat, comme pour la géopolitique, et même la science par certains aspects, la natalité en croissance exponentielle depuis notre sous-traitance de l’effort aux machines, et à cause d’elle?sans doute, atteint un seuil, un col dis-je souvent, une inversion des tendances. Une inversion mondiale des tendances. La France n’est pas une exception, mais elle est 8/1000 d’un tout par sa population.??
??Voulez-vous dire qu’entre l’exemple du couple d’agriculteurs et celui du couple de cadres citadins, et au-delà de ces deux exemples, une foultitude de cas se déclinent en quarante millions de foyers fiscaux (??) tous différents, tous inégaux en revenus évidemment, tous égaux devant la loi nous proclame l’article 1 de la Constitution.??
??Oui Sébastien. Tu sais, en 1963 (??), Dylan chantait: ??The times they are a-changin’ “, quelle révélation ! Mais changent-ils, les temps, avec la même hate et de la même fa?on en milieu rural et en milieu citadin?? En Occident et ailleurs?? Les rapports entre genres sont-ils les mêmes dans les écosystèmes d’une grande ville et dans les écosystèmes, si différents, des campagnes???Partout.
Qu’en est-il advenu des avancées sociales des femmes en comparaison avec les hypothétiques droits des hommes?qui seraient différents ? Il y avait 350.000 suffragettes en France en 1927, 41 millions d’habitants, 20 millions de femmes dont la moitié en age d’être suffragettes. Dix-sept ans plus tard les femmes votaient en France.
Le taux de fécondité était de 2,26 en 1927. En 2023 le taux de fécondité était de 1,64. Ce taux à franchi le col des 2,1 (seuil critique) vers 1975 (?).??
??Ok, mais que signifie la comparaison de droits des femmes avec les droits des hommes (par mesure de simplification je me contente de ces deux genres)?? La constitution est-elle ségrégationniste des genres?? Pourtant son article 1 dans la version 1958 place la citoyenne dans la structure politique.? Les lois sont-elles ségrégationnistes des genres?? Certaines le sont sans doute directement ou indirectement.
Doit-on comprendre que selon Madame Badinter la carotte pour inciter les femmes à faire des enfants serait des Allocations Familiales (très) étoffées?? ??… même les politiques natalistes sont insuffisantes, qui ciblent les aides à la petite enfance, …?? souligne-t-elle. N’est-ce là l’aveu d’une sachante, d’une femme d’exception, de la faible influence (mondiale en fait) des politiques natalistes, celles non contraignantes en tout cas??
??… Les mentalités évoluent, dit-on... Pas assez, et s?rement pas assez vite,?…?? constate-t-elle. Je sens là un hiatus. Les mentalités évoluent sous l’effet de diverses influences endogènes et exogènes. La progression incontournable à ce jour et partout dans le monde, du confort en tout, donne un sentiment d’aisance individuelle et/ou partagée en couple. Sentiment éphémère. En France, presque la moitié des mariages aboutissent à un divorce … seraient-ils tous résultants de démarches d’époux au détriment des épouses?? cependant de nombreux pays ont un taux de divorce bien supérieur à celui de la France – beaucoup de pays occidentaux.
Le site Justifit met en exergue des points clés éclairants?:
·????? Environ 130 000 divorces ont lieu chaque année en France avant 2017· Depuis l’entrée en vigueur du divorce par consentement mutuel, les chiffres ont diminué progressivement à 62 300 en 2018.
·????? Le divorce par consentement mutuel sans juge est la procédure de divorce la plus courante, représentant 55,2% des divorces depuis 2017.
·????? Les femmes demandent le divorce plus souvent que les hommes et obtiennent généralement la garde des enfants et la résidence du ménage.
·????? L’infidélité est la principale cause de divorce en France, suivie de l’égo?sme, du mauvais caractère, des comportements abusifs, des désaccords, de l’incompatibilité, de l’argent, du travail et de l’implication des beaux-parents.
et conclut : La majorité des couples divorcent après 5 ans de mariage.
Effectivement, Madame Badinter les mentalités évoluent.
Les mouvements féministes (ou les femmes, tout simplement??) ont obtenu?:
-?????? Le droit de vote des femmes en 1944. (1928 pour les anglaises, 1918 pour les allemandes).
Il serait trop long d’énumérer les nombreuses dispositions légales orientées vers un mieux être de femmes en certaines situations, de 1906 à 2020, en bonus se trouve un lien(7) vers l’historique de l’évolution de la loi dans ce sens.??
??C’est vrai, les lois évoluent au fil du temps et s’empilent. Nul n’est censé ignorer la loi selon Claude-étienne Delvincourt (1762-1831), mais leur nombre et leur complexité me fait douter de la réalité d’une telle assertion?!??
??Sébastien, pour les intellectuels fran?ais la cellule de base de la société est-elle toujours la famille???Les usages populaires actuels nous laissent entrevoir moults familles dites ‘reconstituées’ et suite aux cascades de divorces, à la libération des m?urs féminines et masculines, à la multiplication soudaines des genres de famille re-reconstituées et re-re-reconstituées, le droit de la famille vole en éclat, explosion de lois pour justifier et supporter une explosion des situations que la science médicale et la science de la communication tendent à complexifier toujours davantage. Au nom de la liberté, au nom de l’amour la famille devient une cellule de base à géométrie variable déclinée dans une méga-chiée de situations particulières et évolutives. Conséquence de l’individualisme, qui est une gangrène sociale à progression insidieuse, de notre société occidentale.??
??Effectivement, réfléchir à la situation de la femme à partir de cas particuliers, aussi nombreux et diversifiés soient-ils, dans le contexte social du moment devient une gageure. Chaque matin les canadiens nous inventent un nouveau genre. Les centres d’influence géopolitiques sont entrain de changer, mais ici on se rend bien compte que dans le non-dit, les idées et les m?urs ne sont pas étrangères à ce mouvement. Comment les écologistes intègrent-ils le couple femme-homme dans l’impact irréversible d’un changement de climat, donc de modification des comportements, dans l’adaptation des modes de vie ici ou là?? Quid de la famille dans ce contexte?? La science même y met son grain de sel?: elle en rajoute par l’IA et par un agent conversationnel qui l’utilise (GPT). On en est au prototype, mais quand même, cela remet en question bien des usages individuels et familiaux de l’informatique, donc de sa place (s’il lui en reste) dans la famille et dans le contexte de la multiplication des genres(10), de l’évolution de la géopolitique, du changement climatique.??
??‘De la juste contradiction au sein des peuples’ traitait Mao Zedong dans le petit livre rouge, ?a faisait rire les intellectuels fran?ais soixantehuitards. Un demi-siècle plus tard les chinois sont la seconde puissance mondiale talonnant la première puissance de quelques coudées, et la tendance est au rattrapage voire au dépassement. La politique nataliste, familiale de Mao contribua-t-elle peu ou prou à cette évolution remarquable de la Chine????
??Tu ne t’en souviens pas Sébastien?: tu étais trop jeune, tu n’étais même pas né. Mais il y eu en France, chez certains hommes et femmes de ma génération, dont Madame BADINTER fait partie, des Marxistes-Léninistes, des Trotskistes, lesquels interprétaient dans l’URSS de l’époque, une union libre pour partie fantasmée. Nettement moins fantasmée fut la période hippie (née dans les années soixante aux USA), une gigantesque pénétration néo-culturelle, écologique sans le savoir, défenderesse de la liberté sans limite, de l’égalité des genres sans barrières, et porteuse de l’esprit de collectivité.??
??Dans les deux courants en concurrence (pas particulièrement comparables) la femme serait libérée du joug des taches ménagères au profit de la ‘production nationale’, de la collectivité donc, en URSS, et au profit de la liberté collective partagée dans la joie, la bonne humeur et la paix et chez les hippies. ‘Peace and Love’.??
??Alors, jeune homme, quid de l’égalité des genres devant la loi et des différences de nature entre femmes et hommes, et entre ceux-ci et une liste de variétés de genres sans limites ???
??Différences évidentes et naturelles, niées par Madame BADINTER et par les féministes politiques. Pardoxalement les différences femme-homme sont niées et en même temps, une panoplie de genres différents est défendue … ?
? Regarde, les bolcheviks?visaient à libérer les femmes de l'esclavage domestique, pour les rendre les égales des hommes sans doute, mais encore pour les rallier à la cause révolutionnaire et les faire participer à la reprise économique?: femme = homme = élément (acteur, machine) économique primaire.?La démarche hippie était plus ludique et esthétique … égalité des genres?: l’homme peut, vivre torse nu en public, et bien la femme aussi, voilà. ?
??Bon d’accord, mais là vous faites dans la facilité, si je peux dire.??
??Tu as raison, mais dans les deux cas me semble-t-il il y avait les classes aisées, sachantes, dominantes dans les faits, génératrices de ‘meneurs’, et les classes moins aisées, pas forcément concernées, sous l’influence et à la remorque des premiers par effet de mode. Les révolutions sont bourgeoises (Marx??). Les féministes politiques seraient-elles des sortes de marxistes qui transmueraient la lutte des classes en lutte des genres pour aboutir à une société dégenrée, mais humaine, … un genre humain … hermaphrodite-successif???Ca, ?a serait un tournant social géant?! La faillite d’un secteur industriel et une réduction drastique de l’usage d’internet. Une prouesse écologique peut-être?? ?
??C’est quoi ?a?? Un hermaphrodite-successif???… Vous alors?! ?
Rires et pose café.
?? Pour compliquer la chose, ?on parle ici de protogyny et de protoandry. C’est pour un individu genré d’une espèce (par exemple d’une espèce marine, corail??) un changement naturel de sexe, cela contribuerait à équilibrer naturellement, simplement la population de cette espèce en cas de risque.??
??Quel rapport avec le féminisme????
??Quid de la partition femelle-male de l’espèce humaine, sapiens, certes, mais aussi indubitablement mammifère terrestre????
?????????
??Je répète cette citation de Madame BADINTER (EB) ‘Si l'égalité entre les sexes ne progresse pas plus radicalement, et jusque dans l'intimité des couples, il ne faut pas s'étonner qu'elles refusent d'être les éternelles perdantes’. Cette phrase, répétée à l’envie, y compris par mes descendantes, certaines ont ton age, est selon moi d’une ambigu?té que je soup?onne être intentionnelle. Nous sommes effectivement en plein dans la communication (Publicis, le père de EB, EB en fut le principal actionnaire). Des mots clés comme perdante, déclenchent automatiquement l’idée d’une relation dominant-dominée, ou d’une compétition, d’un jeu (sadique ici), TOUTES les femmes (2 milliards ?) seraient perdantes dans leur couple?? Que signifie ici le mot radicalement, ce terme est un terme fort qu’on peut remplacer par catégoriquement, diamétralement, entièrement, totalement, … et il est associé aux progrès de l’égalité entre les sexes. Et là, le mot sexe signifie le genre (animal??). Je lis ici un sous-entendu de négation des genres au nom d’une égalité, ou équivalence, ou identité, totale. En effet, j’associe, chez les humains, le terme égalité devant la loi, à concordance et parité. En ce qui concerne la France l’article 1 de la Constitution9 insiste sur l’égalité des genres dans la société, espace publique??
??Bon, en définitive, que concluez-vous?? Le sujet est touffu?! Et à vous entendre il est persillé de dogmes, ou d’aspirations non pas à une égalité dans l’absolue, sauf à se prendre pour Dieu, et les marxistes le font volontiers?: ils l’abolissent et le remplacent,?mais à une égalité dans les vétilles. ?
??Le diable est dans les détails, dans les vétilles, jeune homme. Et puis nous les occidentaux, ce qui inclus grammaticalement les occidentales, et les fran?ais en particulier, nous pensons pour tout le monde. Du moins avons-nous cette conviction. Sous influence d’outre-atlantique, peut-être?? Mais là nous sommes dans l’erreur. Erreur qui tend à nous différencier et à nous isoler de 7/8 des terriens. Tout, tout de suite, et toujours plus. En tout. L’égalité physique des deux genres n’a aucun sens. L’égalité hormonale et musculaire des deux genres est sans entendement. Même dans l’incontournable séduction, les genres diffèrent. Que seraient les relations sociales, l’amitié, l’amour, sans la séduction. Elle est partout dans la nature la séduction. Par cette interview Monsieur ABIKER tente de séduire des lecteurs, Madame BADINTER, femme dominante, militante, tente de séduire par sa conviction. Séduction ne signifie pas abus (même si certains l’exploitent en la détournant).??
??Il y a des civilisations pour lesquelles la séduction est un art (millénaire) pour les deux genres.?Même si Madame Fran?oise COUCHARD n’y a vu qu’une manifestation aussi patriarcale que condamnable, double manifestation de racisme et de sexisme (je crois), en promotion du féminisme?? ?
??Mon p’tit gars, les bolcheviks et les hippies sont passé aux oubliettes, ou presque. Pour beaucoup de familles dans le monde, les enfants sont l’avenir, non pas des parents, mais de la société, et les parents, de fa?on consciente ou non, les y préparent. Analyser les choses est une démarche saine. Se saisir de certaines analyses pour découvrir des états naturels c’est bien. Vouloir modifier ces états naturels au nom de la liberté (terme si délicat) est souvent un abus.??
??Nous sommes tous égaux devant la loi, hommes et femmes indifféremment, alors ou est le problème?? Si une citoyenne ou un citoyen décèle un abus qui le préjudicie, la Justice n’est-elle là pour contrevenir???Ma?tre Robert BADINTER a démontré la vanité de la loi sur la peine de mort, il n’était rien de moins que ministre de la Justice. La Justice fut au-dessus de la Loi.?
??Tu as raison de mentionner la Justice, une Justice qui se limite à ??appliquer la loi?? et la jurisprudence n’en n’est pas une. L’IA et GPT savent faire ce cela. Il me semble que les féministes veulent se protéger par la Loi, pas par la Justice. On est dans une situation de ségrégation au prétexte d’égalité.?Androphobie versus misogynie. Une guerre.?
??Vous y allez un peu fort non????
??Tu vois j’ai le sentiment que cette interview est surtout un constat?: le monde est surpeuplé (non-dit, ou à moitié dit, sous-entendu), que les autres ne fassent plus d’enfants c’est bien, mais pas pour la France. Cependant, la femme fran?aise ne doit pas être mise sous pression, elle a d’autres contraintes dont économiques, dont de confort, dont de liberté dans l’égalité de l’homme (du père ici). Nous sommes dans une impasse, échec et mat, un catch 22 américain.?Cela donne l’impression que même gentiment ménagé par Monsieur ABIKER, Madame BADINTER nous dirige lucidement vers le cul-de-sac du féminisme militant dogmatique.??
??Il serait rattraper par les évènements?? Rien ne se passe comme prévu?par elles?? Les sociétés sont, dans le nombre d’individus, dans la mouvance, dans la pensée, toutes différentes. C’est ce que vous voulez dire, n’est-ce pas.??
??En quelque sorte?: tout bouge tout le temps et nous sommes dans une phase d’accélération des mouvements. Des nations étiquetées ??tiers-monde?? (par nous, pas par elles) il y a un demi-siècle, sont aujourd’hui tellement émergées que leur PIB nanise le n?tre (sic). Leurs cultures furent, un temps, occultées, sinon ridiculisées par les colonisateurs d’hier. Aujourd’hui elles s’épanouissent en maints endroits avec l’éclat et le dynamisme d’une nouvelle jeunesse. Mais le militantisme occidental, juste lanceur d’alerte par moment, se dogmatise comme si le temps s’arrêtait à chaque ‘progrès’. Tout bouge, loi universelle s’il en est. Les conservatismes ne sont plus assez puissants pour empêcher le changement. Au mieux ils le ralentissent pathétiquement. Au pire leur radicalité est un suicide à moyen terme.??
??Le juste équilibre de la natalité reflèterait-il la soif de vivre des citoyens d’une nation?? Et la non natalité révèlerait-elle un épuisement, une apathie contagieuse de citoyens qui n’ont pas grand-chose à espérer????
??De citoyens à la fois gavés, et toujours boulimiques, des satisfaits insatisfaits par inconscience de leur état. La vie d’un occidental, d’un fran?ais, est confortable, mais elle est rendue par le progrès de la technologie et l’évolution des idées qui y est associée, d’une complexité soporifique paradoxale.?Sans vision. Sans espoir???
??Une issue de secours????
??Je crains d’être un peu vieux pour en proposer une?: mes soixante-dix ans d’expérience m’ont fait découvrir le monde et sa complexe évolution. Ils m’ont aussi permis d’observer, de loin, Clochemerle (1934) l’aveugle, dans sa lente et inexorable régression. Ceci n’exclue pas quelques rares créneaux ou soubresauts de pragmatisme voire de génie, mais la tendance est à l’effacement.??
??Place aux jeunes si je vous comprends bien????
??Comme dans cette procession de la torche des JO?: à toi le flambeau Sébastien?!?… ah?! attention à la marche?! … ah?! attention au trou?!?
Et Sébastien, le jeune cadre dynamique, de ramasser ses affaires … pensif …
Et le Vieil Homme de faire de même en marmonant affectueusement … j’espère qu’il va récupérer le flambeau …
??Choukran’ Doa, kèm????
??etnin’ capuccinos, ramsin’ guiné, mohandes??
Chapeau (soleil?!), sac, en route. Départ au moment de l’appel à la priére. Il est midi moins le quart.
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Par HPG, Giza, le 27 mai 2024
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Notes?:
1.???? Mammifères, ovipares, insectes, la végétation même, supposent pour leur reproduction la fécondation de cellules genrées par des cellules genrées différemment et complémentaires. Démonstration éblouissante observée par tous les sapiens quelque soient leur époque, leur savoir, leurs convictions. Ce qui est écrit ici pour l’homme, pourrait l’être pour le hérisson, le crocodile, la vache ou le carcajou …
2.???? Foyer?: à la fois atre et logement (la gazinière et l’appartement/la maison). Mais aussi ensemble fiscal?!
3.???? Transformeur?: sans doute un néologisme de plus, à défaut de substantif voici les synonymes du verbe ‘transformer’?: arranger, changer, remanier, renouveler, rénover, transmuer, transmuter. Au lecteur de choisir en fonction de ses connaissances.
4.???? Fer?: l’age du fer (commence vers 800 avant l’ère commune??). Les chinois seront avant l’ère commune les pionniers de l’élaboration de la fonte. L’acier au carbone que l’on connait aujourd’hui (celui de la tour Eiffel, du France et des carrosseries d’automobiles) émerge en fin du XVIIIéme et début du XIXémesiècles au nord de la France, en Belgique et en Angleterre.
5.???? Politique?: ? Qui a rapport à la société organisée …?? (CNRTL), organisation de la société. Si la société fran?aise était un poisson, il semble que l’Administration en serait l’arête organisationnelle. (Cf. Kaoru Ishikawa).
6.???? Politiquement correct?: une francisation de politicaly correct, caresser tout le monde dans le sens du poil, en faisant fi des coutumes, des lois, de la morale, des croyances, … même origine politico-géographique que faits alternatifs, intelligence artificielle, transformeur3 génératif pré-entra?né?à la conversation, empathie (violente??) pour les (milliers de) minorités (wokeism), les 2ELGBTQQIA + + + + + + …
7.???? Lien sur l’évolution législative concernant peu ou prou la place de la femme dans la société fran?aise?: https://www.rhone.gouv.fr/Actions-de-l-Etat/Droit-des-femmes-et-egalite/Presentation-de-laDRDFE/Chronologie#:~:text=1938%20%3A%20Suppression%20de%20l'incapacit%C3%A9,le%20pr%C3%A9ambule%20de%20la%20Constitution.
8.???? Hippies?: Années 60, 70. Mot américain dérivé de hipster (dans le coup, ??dans le vent??), qualificatif donné à certains musiciens de jazz, en particulier dans Haight Ashbury, un quartier de San Fransisco, connu à l’époque comme repère des vendeurs de ??shit?? (merde en fran?ais). Le?hippie?se distingue par sa chevelure fournie et hirsute, ses vêtements bariolés, sa tenue négligée, son penchant pour la drogue, la ? pop music ?, l'oisiveté, la mendicité, le vagabondage ou les petits métiers marginaux de style artisanal, et enfin son culte de la nature, de l'amour et de la liberté sexuelle.
9.???? Constitution Fran?aise, article 1
La France est une République indivisible, la?que, démocratique et sociale. Elle assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion. Elle respecte A toutes les croyances. Son organisation est décentralisée.
La loi favorise l'égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives, ainsi qu'aux responsabilités professionnelles et sociales.
10.? Genres/Informatique-com’?: constat?: la multiplication des genres s’observe dans la communication via internet, caisse de résonnance amplificatrice. Dans la vie ordinaire en société, au quotidien elle est transparente. Il peut y avoir des exceptions très localisées. Une autre tempête dans un verre d’eau.
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Fin de texte
B O N U S
??… Les mentalités évoluent, dit-on... Pas assez, et s?rement pas assez vite,?…?? E.B.
Aujourd'hui les sciences et techniques de la communication développent et entretiennent des outils ayant un impact incontestable sur les mentalités, sur leur évolution. Un tier (1/3) des vidéos regardées sur internet sont pornographiques. En France, en 2021, mensuellement 1.600.000 visiteurs uniques du plus important site porno mondial furent ... des enfants. Des enfants entrain de se forger, ou de se faire inculquer, une "mentalité".
maman, papa, ...
(pardon ils ont oublié le pov' bébé/enfant !)
https://www.senat.fr/rap/r21-900-1/r21-900-12.html#:~:text=136%20milliards%20de%20vid%C3%A9os%20sont,Internet%20sont%20de%20la%20pornographie%20.
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