Agility in execution, Empathy and Resilience: 3 things I have learned in 2020, are my resolutions for 2021

As we start this new year with hope but also, still, with a significant level of uncertainty, I have spent a few days reflecting on what happened in 2020, the learning I could extract from this experience, and how this will change my plan for 2021. 

GREAT IDEAS NEED AGILE EXECUTION MECHANISMS TO LAND WITH SUCCESS 

2020 pandemic has highlighted the critical importance of good operational execution and demonstrated that when it fails, the consequences can often be very heavy. As citizens, we have seen the challenges faced by our political leaders, from understanding the severity of the pandemic itself, to the use of masks and logistics, to lockdown and curfew enforcement, to vaccine distribution and care delivery. 

We have seen the same in the business world, with some organizations being able to leverage resilient and digitally enabled processes, switching to a remote management of their businesses successfully, while many others have been unable to respond with the agility needed in extraordinary circumstances and have remained static or even stuck. 

The delicate balance between strategy and execution is not a real subject, a great article from HBR was already underlying this in 2017, but we honestly couldn’t have a better and stronger demonstration of this with the management of this pandemic crisis. 

My resolution for 2021 and for the future is to review the balance in the way I manage my operations, making sure I weight the importance of execution more than ever before. This will include how I plan the success of my organization, how I think about evaluating the performance of my management team, the way I organize my agenda every week with my teams to make sure this “outcome-driven culture” can scale with agility throughout the whole company. 

LEADERSHIP IS MEANINGLESS WIHTOUT EMPATHY 

If the first lockdown in Spring 2020 was tough to manage from an operational standpoint with teams going massively remotely within a very short timeframe, I think deeper difficulties have arisen during the second lockdown, not in terms of productivity, but in terms of morale and well-being of the teams. It is really very complex to stay motivated and energized in an “all-virtual” world, as humans get an incredible amount of energy from interacting with others. A study we have just published with Opinion Way shows exactly this: if for 72% of French people, work contributes to their happiness, social bond at work is a key ingredient. 

We all realized how difficult it can be to find personal balance in order to maintain a high level of energy. Working remotely on a daily basis has also revealed disparities within teams, with some teams adapting with more agility and flexibility than others to this new context of collaboration. 

I have always been convinced that leadership is first and foremost the ability of creating the right context for others to perform with the right spirit. 2020 has been a gigantic demonstration of this equation. Leaders who care for others and show empathy have stronger capabilities during a crisis in terms of collective mobilization, collective wellbeing, and maintenance of a shared purpose, even when things are difficult. In fact, we (re)discovered we all want to work with people that make you feel well, and some behaviors that sometimes we’ve interpreted as “inherent” to the industry or the organization we work for, now seem at the very least obsolete, sometimes disrespectful and certainly most of the time inappropriate. 

My personal resolution for 2021 and going forward, is to spend more time to strengthening this development framework for Microsoft France employees. I will prioritize even more the quantity and quality of time I am spending with my team and ensure it embodies our “Model, Coach Care” management philosophy and with an even stronger approach to inclusion and diversity. 

WHEN PROBLEMS EMERGE, IT’S A PERFECT TIME TO SHOW RESILIENCE, THINK AND PIVOT 

My third learning is about resilience. Resilience is a key topic both a personal and at professional level.  

As we grow older, some would say we get older, we gain a better understanding of our strengths and weaknesses, and we can mobilize this knowledge to constantly adapt to a changing environment: little by little we become better at managing our personal balance despite the challenges that life can impose on us, the uncertainty or the lack of "human safety nets" that can turn our quest for well-being into a real struggle. 

At professional level, resilience is key because even the best performing organization can have the utmost difficulties in staying ahead without the capability of adaptation to a new context. The permanent speed we see in industries’ transformation will only accelerate this phenomenon, and for any organizational construct, these capabilities of resilience will become the strongest survival tool. 

The capability of looking at obstacles and difficulties by putting enough space between you and them is absolutely key and is a skill that requires training.  

The capability of having enough humility to be able to use a difficult moment as a truth moment and take the right decisions with a real pivot from the existing “status quo”, is a skill that requires courage. 

My personal resolution for 2021 is to listen more to my organization when there are problems or obstacles, acknowledging the difficulties, and spend all the time needed to find the appropriate solutions with speed and agility. The reality is that with our collective intelligence there is nothing we cannot solve. 

FRENCH VERSION BELOW

Alors que s’ouvre une nouvelle année porteuse d’espoir, et toujours marquée par un niveau d'incertitude important, j'ai pris le temps de réfléchir aux événements survenus en 2020, aux enseignements que j'ai pu tirer de cette expérience inédite et à la manière dont ces derniers vont influencer ma stratégie et mon plan d’actions en 2021.

LES GRANDES IDéES DOIVENT S’APPUYER SUR DES MéCANISMES D'EXéCUTION AGILES POUR RéUSSIR

La pandémie a souligné le caractère crucial d’une bonne exécution opérationnelle et démontré que, quand cette dernière était défaillante, les conséquences pouvaient être souvent très lourdes. En tant que citoyen, nous avons pu constater les difficultés rencontrées par nos dirigeants, de la compréhension même de la gravité de la pandémie, à l'utilisation des masques et à la logistique, au confinement et à l'application du couvre-feu, à la distribution des vaccins ou encore à l'exécution des soins.

Ce constat a pu également être appliqué au monde économique. Quand certaines organisations ont été capables de tirer parti de processus résilients et digitalisés, passant avec rapidité et succès à une gestion à distance de leurs activités, beaucoup d'autres n’ont pas pu/su réagir avec l’agilité nécessaire dans des circonstances extraordinaires et sont restées statiques, voire bloquées.

Nous avons depuis réalisé combien cet équilibre délicat entre stratégie et exécution est central pour la réussite d’une opération, un article passionnant de HBR l’anticipait d’ailleurs déjà en 2017. Nous ne pouvions honnêtement pas en avoir une meilleure ni une plus forte démonstration avec la gestion de cette crise pandémique.

Ma résolution pour 2021, et dans le futur, est de m'assurer de l’importance que j’accorde à l'exécution dans la gestion de mes opérations. Cela concernera aussi bien la manière dont je planifie la réussite de mon organisation, que celle dont je réfléchis à l'évaluation de la performance de mon équipe dirigeante, ou encore celle dont j'organise mon agenda chaque semaine avec mes équipes pour m'assurer que cette ? culture axée sur les résultats ? peut être insufflée avec plus de force à l'ensemble de mon organisation.

LE LEADERSHIP N'A PAS DE SENS SANS EMPATHIE

Si le premier confinement au printemps 2020 a été difficile à gérer d'un point de vue opérationnel en imposant massivement le télétravail dans des délais très courts, le second confinement a fait émerger des difficultés plus profondes, relatives au bien-être et au moral des équipes. En effet, dans un monde ? tout virtuel ?, rester motivé comme garder son dynamisme au quotidien se révèlent particulièrement complexes, tant nous tirons une quantité incroyable d'énergie de nos interactions avec les autres. C’est d’ailleurs ce que révèle l’étude que nous venons de publier avec Opinion Way : si pour 72% des Fran?ais, le travail contribue à leur bonheur, c’est bien le lien social qui en est un ingrédient clé.

Chacune et chacun d’entre nous a pu réaliser à quel point il peut être difficile de trouver son équilibre personnel afin de conserver un niveau élevé d’énergie. Le travail à distance au quotidien a également fait jour des disparités au sein des équipes, certaines s’adaptant avec davantage d’agilité et de flexibilité que d’autres à ce nouveau contexte de collaboration.

Je suis convaincu que le leadership est avant tout la capacité à créer le cadre adéquat pour que les équipes puissent s’épanouir et être performantes. 2020 en a été une implacable démonstration. Les dirigeants qui font preuve d’empathie s’avèrent être meilleurs dans la mobilisation collective, la recherche du bien-être collectif et le maintien d'un cap commun, même dans une situation complexe. En fait, nous avons (re)découvert que nous voulons tous travailler avec des personnes qui nous font nous sentir bien. Et certains comportements que nous avons parfois interprétés, à tort, comme "inhérents" à l'industrie ou à l'organisation pour laquelle nous travaillons, semblent maintenant à tout le moins obsolètes, voire irrespectueux et, à coup s?r, la plupart du temps inappropriés.

Ma résolution personnelle pour 2021 et à l'avenir est de consacrer plus de temps au renforcement de ce cadre de développement des collaborateurs de Microsoft France. Je privilégierai davantage la qualité comme la quantité du temps passé avec mon équipe, et m’assurerai qu’elle incarne au quotidien notre philosophie de ? Coach, care, model ? et défende nos valeurs d’inclusion et de diversité.  

LORSQUE DES PROBLèMES SURGISSENT, C'EST LE MOMENT IDéAL POUR FAIRE PREUVE DE RéSILIENCE, RéFLéCHIR ET PIVOTER

Le troisième enseignement que je tire de 2020 concerne la résilience, un sujet clé, tant au niveau personnel que professionnel.

En grandissant, d’aucuns diraient en vieillissant, nous acquérons une meilleure compréhension de nos forces et faiblesses et nous pouvons mobiliser ces connaissances pour nous adapter aux changements de notre environnement. Nous devenons peu à peu meilleurs dans la gestion de notre équilibre personnel malgré les défis que la vie peut nous imposer, l'incertitude ou encore le manque de "filets de sécurité humains" qui peuvent transformer notre quête de bien-être en véritable combat.

Au niveau professionnel, la résilience est une qualité critique car même l'organisation la plus performante peut avoir les plus grandes difficultés à conserver son statut de leader si elle ne sait pas s’adapter à un nouveau contexte. La vitesse à laquelle les industries se transforment est en constante accélération, ce qui fait de la résilience l’outil de survie le plus puissant d’une organisation, quelles que soient sa nature et sa structure.

La capacité à identifier les obstacles et les difficultés et à les contourner est une compétence absolument essentielle qui nécessite une formation. Faire preuve de suffisamment d'humilité pour pouvoir prendre les bonnes décisions, même dans des temps difficiles, et savoir ? pivoter ? les statu quo, sont des compétences qui demandent du courage.

Ma résolution personnelle pour 2021 est d'écouter davantage mon organisation lorsqu'il y a des problèmes ou des obstacles, de reconnaitre les difficultés, et de passer tout le temps nécessaire à trouver les solutions appropriées avec rapidité et agilité. Parce qu’en réalité, avec notre intelligence collective, il n'y a rien que nous ne puissions résoudre.