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Pourquoi, le planning stratégique reste un sport de combat Il EST HUITOR, MONSEIGNOR J’ai eu le plaisir de me livrer à c?ur ouvert sur mon métier de Planneur Stratégique, au micro de Lou DANA, pour son incontournable Podcast du Luxe. Une expérience d’autant plus passionnante que Lou, intervieweuse hors pair, a su creuser au plus profond des mystères de cette discipline encore méconnue dans l’univers du luxe. Le planning stratégique et le luxe partagent une même obsession : la transmission. Mais ce métier a aussi une facette de combat que j’adore. Le planneur stratégique n’a pas vocation à être diplomate. Son r?le est d’amener de la friction, car il jongle en permanence avec trois missions conflictuelles, parfois-même contradictoire : Etre l'avocat des clients/prospects de la marque. Il est le porte parole du peuple, surtout quand il a des choses désagréables à dire aux maisons. L’avocat des clients et prospects : Porte-voix du peuple, il défend leurs attentes, y compris quand elles sont dérangeantes pour les maisons. Le gardien de la plateforme de marque : Il veille à préserver son unicité et sa cohérence, surtout face à des directions qui changent sans cesse de cap et se renouvelle en permanence. L’agent provocateur de la pertinence culturelle : Il challenge en permanence les expressions de la marque à l’aune des sensibilités contemporaines, sans jamais donner son avis personnel. Un r?le de tension et de vérité, au service des marques qui veulent résonner avec leur époque. Je vous invite à écouter cette rencontre avec Lou Dana, où j’ai eu le luxe de prendre le temps de décrypter en profondeur les défis du luxe pour les années à venir, avec passion et une touche de sérendipité. Merci de tout c?ur, Lou ! Lien Spotify vers le Podcast du Luxe : https://lnkd.in/dgfsjSZH

La pièce "Le Luxe lasse-t-il ?" au Théatre Marigny IL EST HUITOR, MONSEIGNOR L'industrie du luxe traverse une période de grande nervosité, illustrée par un jeu de chaises musicales touchant aussi bien les directeurs artistiques que les PDG des maisons prestigieuses, personne n'est épargné. Certains y voient une correction passagère après des années d'hyper-croissance, d'autres redoutent un cycle prolongé de croissance molle, tandis que les plus pessimistes craignent une crise systémique plus profonde. Comme depuis deux décennies, la désirabilité est l'alpha et l'oméga du marketing du luxe. Aujourd'hui, une question cruciale se pose : En 2025, le luxe lasse-t-il ? C'est la question que va nous poser Christine Coulaud Afflelou Opinion Square en partenariat avec Journal du Luxe, le 20 mars sur la scène du Théatre Marigny, a deux contradicteurs, l'analyste financier Luca Solca Bernstein et votre serviteur. Ipsos est partenaire d’Opinion Square pour cet évènement et partagera des données clé en amorce du débat Je serai dans mon r?le préféré d'augure et je plaiderai la cause de la "Lassitude Luxe", alors que le grand Solca sera l'avocat de "La fièvre passagère". Ce ne sera pas un simple échange de monologues : votre voix comptera. Vous aurez l'opportunité de participer activement et de voter. Je vous donne rendez-vous pour cette expérience inédite et passionnante, le jeudi 20 mars à 19h30, au Théatre Marigny. Réservez vos places dès maintenant : https://lnkd.in/ddhMcJM9 #LeLuxeLasseTil #DébatLuxe #ThéatreMarigny #LucaSolca #ChristineCoulaudAfflelou #événementLuxe

Gucci et la destruction créatrice : Schumpeter va-t-il sauver le luxe ? IL EST HUITOR, MONSEIGNOR Le dernier défilé Gucci pose une question essentielle pour l'industrie du luxe : le principe schumpétérien de destruction créatrice est-il réellement applicable à une maison patrimoniale ? I. Le Mashup Géant de Gucci n'a pas convaincu Le défilé Continuum pour l'automne 2025, con?u par le studio de création en attendant le prochain directeur artistique, a mis en scène un patchwork de styles, puisant dans les archives des années 60 aux années 90. Tom Ford et Alessandro Michele, deux figures iconiques de la maison, y étaient convoqués par touches esthétiques, mais sans qu'un véritable élan novateur ne se dégage. Pire comme le souligne notre amie Susanna Nicoletti , l'exercice a semblé saturer l'idée de superposition des Eras, aboutissant à un simple copier-coller des différentes époques de Gucci. Un continuum n'est pas une addition infinie et confuse, mais bien une esthétique forte qui se réinvente en permanence, s'enrichissant sans devenir dissonante. Ici, Gucci semble s’être enfermé dans une nostalgie compilatoire plut?t que dans un exercice de réinterprétation créative. II. Les analystes en appellent à Schumpeter pour sauver Gucci Face à ce manque de vision claire, les analystes financiers plaident pour une transformation plus radicale, invoquant le principe de destruction créatrice. Théorisé par Joseph Schumpeter, ce concept repose sur l'idée qu'une innovation majeure émerge d'une rupture avec le passé, entra?nant une destruction nécessaire pour faire place au renouveau. L'invention majeur porte un nom dans le marketing du luxe : un nouveau créateur messianique. Dans l’histoire du luxe, certaines maisons ont su se réinventer en opérant des révolutions stylistiques. Tom Ford chez Gucci ou encore Hedi Slimane chez Saint Laurent sont des exemples de transformations réussies grace à une cassure nette avec l’héritage immédiat. Mais une marque patrimoniale comme Gucci peut-elle vraiment suivre ce modèle sans risquer de perdre son ADN ? III. Prendre du recul pour voir loin et longtemps Dans cette quête effrénée de transformation, une alternative s’impose : prendre du recul pour mieux avancer. Stop au branding incessant, aux re-brandings frénétiques, à l’alternance chaotique entre minimalisme et maximalisme. Gucci a besoin de se réinterroger sur sa véritable essence, au-delà des codes esthétiques successifs. La clé ne réside pas nécessairement dans une rupture brutale, mais dans une vision claire et assumée. Une marque patrimoniale ne peut pas être un simple terrain d’expérimentations successives, elle doit être un socle sur lequel s’appuie une évolution ma?trisée et inspirante. Avant de se précipiter dans une nouvelle refonte stylistique, Gucci doit avant tout retrouver une direction porteuse de sens, capable de projeter la maison vers l’avenir sans se perdre dans une compilation d’influences passées.

N’allons-nous pas dans le mur avec l’IA ? IL EST HUITOR, MONSEIGNOR Je tiens avant tout chose que je suis un utilisateur quotidient et passionné des IA Générative, néanmoins le débat sur l’intelligence artificielle semble aujourd’hui verrouillé par une pensée unique, portée par ceux qui la vendent. Toute nuance dispara?t derrière une vision UTILITARISTE, où les enjeux éthiques et civilisationnels passent au second plan. Et comme si cela ne suffisait pas, les anciens "marchands du temple" du Web3 se sont reconvertis en experts IA du jour au lendemain, amplifiant cette dynamique. Dans le dernier Technikart, le philosophe éric Sadin, auteur de La Vie spectrale (Grasset, 2024), alerte sur cette fuite en avant : ? Dorénavant, il est dévolu à l’IA d’assurer des taches qui nous définissent en propre. ? Une délégation massive à la machine qui interroge : notre créativité et notre capacité de jugement risquent-elles de s’éroder, réduites à des mécanismes automatisés ? Et si le problème allait encore plus loin ? L’IA générative accélère une industrialisation de la culture, où la production artistique devient une mécanique standardisée, reposant sur l’agrégation massive de contenus existants. Cette dynamique fragilise la notion même de droit d’auteur, en brouillant la frontière entre création et reproduction automatisée. Même le luxe, domaine de l’émotion et du savoir-faire humain, n’est pas épargné. Peut-il encore incarner un art de vivre authentique face à une IA qui tend à tout standardiser ? Si le luxe repose sur la singularité et l’expression individuelle, que devient-il dans un monde où les algorithmes dictent les tendances et les désirs ? Plut?t qu’une acceptation aveugle ou un rejet total, ne devrions-nous pas réintroduire la nuance dans nos débats ? Si nous avan?ons sans questionner les fondements éthiques et culturels de l’IA, ne risquons-nous pas d’entrer dans ce que Sadin appelle ? un régime de l’indistinction généralisée ? ? Nous débaterons sur le sujet à 11h30, pendant notre Live Intelligence Journal du Luxe, pour y participer : https://lnkd.in/d2S-k7pS

IA, Robots de Compagnie : L'Amour Sur Mesure ? IL EST HUITOR, MONSEIGNOR Je pense qu’une bonne chronique quotidienne sur LinkedIn doit dépasser un territoire éditorial figé. Dans mon cas, j’ai parfois envie d’aller au-delà du simple décryptage stratégique de l’actualité du luxe pour partager avec vous mon oeil de cinéphage, exegèse de la pop culture contemporaine. Cela me permet de renouer avec mon métier originel de planneur stratégique et d’atteindre une plus grande authenticité dans nos échanges. Aujourd'hui "j'exège", le film d'anticipation "Companion" de Drew Hancock et mettant en vedette Sophie Thatcher ( Yellowjackets) dans le r?le d'Iris, explore de manière saisissante le concept des robots de compagnie utilisés comme partenaires romantiques et sexuels, inconscients de leur nature artificielle. L'intrigue se concentre sur Iris, une intelligence artificielle sophistiquée qui découvre qu'elle est en réalité un robot con?u pour satisfaire les désirs de son "petit ami" Josh. Cette révélation déclenche une réflexion profonde sur l'autonomie, la conscience et l'éthique des relations homme-machine, tout en mettant en lumière les dangers potentiels de l'IA avancée lorsqu'elle est exploitée à des fins égo?stes. Le concept d'IA Compagnon Un aspect détonnant du film est la capacité des utilisateurs à personnaliser leurs compagnons IA selon leurs désirs spécifiques. Le film montre comment les propriétaires peuvent contr?ler divers aspects de leurs robots, tels que la couleur des yeux, la sensibilité émotionnelle, et surtout, le niveau d'intelligence. Personnalisation de l'Intelligence et Ego Cette fonctionnalité permet aux utilisateurs d'ajuster le QI de leur compagnon pour qu'il ne menace pas leur propre ego, soulignant ainsi les implications éthiques inquiétantes de telles technologies. Cette personnalisation poussée soulève des questions profondes sur la nature des relations, le consentement, et les limites morales de la technologie dans la satisfaction des désirs humains. Au passage, le film se fait un malin plaisir à montrer subtilement, toute la veulerie du male contemporain... Pour aller plus loin dans l'analyse, je vous donne rendez-vous demain à 11h30 pour un nouveau numéro des Live Intelligence du Journal du Luxe. Nous y explorerons l'impact réel de l'IA sur l'emploi dans le luxe, avec les experts Vincent Montet et Emmanuel Vivier. Inscription immédiate : https://lnkd.in/dNF7rpJm

Employabilité & Luxe : Les Clés pour Gagner en 2025 ? IL EST HUITOR, MONSEIGNOR Rendez-vous le jeudi 21 février pour prendre le pouls du marché de l'emploi dans le luxe et la beauté, des recrutements juniors aux cadres exécutifs, en partenariat avec le MBA Spécialisé Digital Marketing & Business de l'EFAP, dans le cadre d'un numéro exceptionnel des Live Intelligence du Journal du Luxe. Nous balayerons les compétences clés pour être résilient dans un marché particulierement difficile, en compagnie de mes invités exceptionnels : Vincent Montet, directeur fondateur du MBA Spécialisé Digital Marketing & Business nous révélera les compétences indispensables à développer pour ne pas être remplacé par l'IA Delphine Schetzel, Directrice Associée W Executive dressera les tendances de recrutement et les compétences les plus recherchés au niveau executive. Marie-Caroline Morin Executive Coach Consultante se concentrera sur l'embauche et le management de la génération Z, en 2025. Emmanuel Vivier co-fondateur du HUB Institute (AI/Digital & Positive Impact accelerator), nous présentera sa feuille de route, pour s'adapter aux transformations du monde du travail en mettant l'accent sur le développement de compétences en IA, en durabilité et en nouvelles formes d'organisation, essentielles pour rester compétitif dans un marché de l'emploi en pleine mutation, au prisme de son dernier livre "Comment réussir votre stratégie de triple accélération" Sarah André Associate Partner McKinsey & Company fera un focus compétence tiré de son dernier rapport "The State of Fashion Luxury 2025" Sophie Abriat, nous présentera son indispensable dernier livre "Le monde et le luxe à la conquête de nos imaginaires" Blanca Juti, Chief Corporate Affairs and Engagement Officer/Member L'Oréal Executive Committee sera notre grande invité marque. Amis étudiants et Executive, rdv le jeudi 20 février à 11H30, en live sur le linkedin du Journal du Luxe, pour gagner la bataille de l'employabilité en 2025. Nous répondrons à TOUTES vos questions. INSCRIPTION IMMEDIATE : https://lnkd.in/d2S-k7pS

Etes-vous prêt à relever le Défi GenZ ? La Génération Z était au coeur de la dernière présentation des résultats du groupe L'Oréal, par Nicolas HIERONIMUS : ? Qu’est-ce qui les rend attractifs ? Tout d’abord, la génération Z est le groupe de consommateurs le plus important sur les marchés émergents, et sa richesse en pleine croissance, sa ma?trise du numérique et son obsession pour la beauté en font une cible de choix...Dans toutes nos divisions, nous avons des projets très ambitieux pour intensifier le recrutement de la génération Z. L’acné sera un objectif clé pour un certain nombre de nos marques de luxe et de derma mass, et la division Luxe a plusieurs lancements de maquillage ciblés. ? Le?Club ESSEC Alumni Luxe?vous invite le?mardi 11 février?à une conférence exceptionnelle à la Maison des ESSEC sur le thème :? Gen Z : pilier d’hypercroissance ou talon d’Achille du luxe ? Je serai entouré d'une partie des contributeurs du livre Génération Z & le Luxe, Alexandre Guerin CEO Ipsos France, Fabien LE ROUX Head of Creative TikTok et mon ami Yann ANDREA Global Brand President Prada Beauty and Miu Miu Beauty et nous serons interrogés par Cécile du Chesnay. Un grand rdv de cogito et de networking à la Maison des ESSEC de 19h à 22h, 11 avenue de Friedland 75008. Les dernières places sont à retirer sur : https://lnkd.in/dKDY7Cec